Thèmes des retraites

  1. Réduire le stress / Profiter plus de la vie
  2. Le traumatisme
  3. Le syndrome de la victime narcissique
  4. Lien traumatique
  5. La codépendance
  6. Personne de haute sensibilité / Empathe
  7. Dépression / Burnout

1. Réduire le stress / Profiter plus de la vie

Ensemble, nous découvrons ce qui provoque des troubles en vous. Au cours d’une retraite, vous apprendrez différentes formes d’entraînement mental : prendre conscience des pensées que vous pensez, transformer les pensées limitantes, développer une plus grande confiance en soi, faire taire le critique intérieur, désapprendre le perfectionnisme, manifester la vie que vous voulez…

Apprendre ce que signifie l’amour : apprendre l’amour inconditionnel de soi, reconnaître vos valeurs intérieures sans confirmation extérieure, grandir vers l’acceptation de soi, apprendre comment vos relations peuvent faire de la place à la croissance. Apprendre à agir à partir de la plénitude intérieure plutôt qu’à partir du manque.

La véritable transformation et le véritable amour commencent lorsque vous réalisez que vous êtes la source première de votre propre amour. L’amour n’est pas une destination finale, c’est un entraînement quotidien.

2. Le traumatisme

Le traumatisme n’est pas un événement, c’est la réaction de votre système nerveux à un événement choquant ou à une expérience négative (Peter Levine). On ne peut pas traiter un traumatisme, mais on peut guérir la régulation perturbée du système nerveux autonome (Jan Bommerez). Les traumatismes déconnectent les gens de leur corps. C’est pourquoi nous faisons des exercices axés sur le corps qui vous permettent de sentir, de vous ancrer, de vous centrer et de vous orienter à nouveau. Vous apprenez des exercices qui activent et stimulent le nerf vague afin de calmer le système nerveux et de favoriser la relaxation. Après des années de « survie », vous apprenez à revenir à votre propre corps en guérissant votre système surchargé.

Signes pouvant indiquer un traumatisme:

  • Vous attirez souvent les accidents ou les drames.
  • Vous avez tendance à plaire aux gens pour obtenir de l’amour.
  • Souvent, vous ne reconnaissez pas les signaux d’alarme et vous vous engagez dans des relations qui ne sont pas bonnes pour vous.
  • Anxiété de séparation.
  • Anxiété de l’attachement.
  • Vous restez bloqué dans votre vie, vous n’arrivez pas à réaliser ce que vous voulez.
  • Manque d’énergie chronique, fatigue.
  • Agitation, nervosité sans raison apparente.
  • Vous êtes sujet aux addictions.

3. Le syndrome de la victime narcissique

Les personnes qui ont été abusées et manipulées pendant longtemps par une personne souffrant d’un trouble de la personnalité antisociale (narcissique/sociopathe/psychopathe) sont en fait des victimes et non des personnes qui jouent le rôle de victime. Dans de nombreux cas, il s’agit de personnes remarquablement talentueuses, intelligentes et belles, dont l’attrait particulier en fait une cible idéale pour ces manipulateurs. Souvent, le manipulateur est un narcissique caché qui, aux yeux du monde extérieur, donne une image totalement différente et aimante. Pour cette raison, et en partie à cause des mensonges et des campagnes de diffamation, la victime se retrouve seule parce qu’elle n’est pas crue. Une telle relation peut donc être très dévastatrice et donner à la victime le sentiment qu’il ne reste rien d’elle et qu’elle est seule au monde.

Les plaintes les plus fréquentes après un abus narcissique sont : troubles anxieux, dépression, épuisement, faible estime de soi, auto-condamnation, n’osant plus faire confiance à personne, solitude, troubles de la concentration, troubles alimentaires, troubles du sommeil, crise d’identité, … Après une trahison grave, non seulement votre confiance est brisée, mais aussi votre sens de l’identité. Souvent, on ne sait plus qui l’on est, ce que l’on veut et ce en quoi l’on croit.

Bien que les victimes aient été profondément blessées par le narcissique, nombre d’entre elles ne parviennent toujours pas à s’en défaire. Elles ne peuvent pas imaginer que quelqu’un en qui elles ont tant investi puisse les traiter aussi mal. Elles s’en inquiètent beaucoup, doutent d’elles-mêmes et pensent qu’elles auraient dû donner encore plus. Ce n’est évidemment pas vrai, il n’y a rien de « mauvais » chez la personne maltraitée, mais seulement chez la personne qui commet l’abus. Il n’y a pas d’excuse à la violence ou à l’abus, pas même au traumatisme ! Bien sûr, il est important d’apprendre à voir sa propre responsabilité dans une relation toxique. Tout arrive pour une raison.

Vous pouvez voir une relation toxique comme une leçon pour découvrir vos propres côtés sombres et mieux vous comprendre. Dans cette retraite, vous apprendrez à comprendre ces leçons. Vous pourrez ainsi transformer vos anciennes douleurs et vous libérer. Vous apprendrez notamment à reconnaître vos propres besoins insatisfaits, à repérer les signaux d’alarme, à indiquer vos limites … afin de ne pas retomber dans le piège. Vous pouvez être aidé à reprendre contact avec votre vrai moi. La version belle et forte de vous-même, enfouie sous le choc, la confusion et la douleur, peut alors réapparaître petit à petit.

4. Lien traumatique (trauma bonding)

Un lien traumatique est un lien profondément enraciné qu’une victime d’abus peut avoir avec son agresseur. L’attachement émotionnel de la victime est au cœur de ce lien. Dans le cas d’un lien traumatique, on tombe généralement amoureux instantanément. Pendant cette période, l’agresseur fait tout son possible pour donner l’impression qu’il y a une prédestination, qu’il est votre âme sœur, que vous êtes faits l’un pour l’autre… (“love bombing“). Ne vous jugez pas si vous êtes tombé(e) dans un tel piège. Ces auteurs sont souvent des menteurs professionnels, qui se sont déjà entraînés pendant des années à tromper et à manipuler les gens le plus discrètement possible. Les narcissiques analysent vos besoins, vos insécurités et vos blessures intérieures et s’en servent comme point d’entrée.

Les personnes souffrant d’un syndrome de stress traumatique complexe ont plus de chances de développer un lien traumatique. Cela s’explique essentiellement par le fait qu’elles se sont attachées (pendant l’enfance) à l’insécurité. Elles attirent souvent des partenaires gravement endommagés sur le plan émotionnel et incapables d’aimer. Inconsciemment, ils essaient de “réparer” ce partenaire en le surchargeant d’amour, afin qu’il soit un jour capable de leur donner l’amour qui leur a manqué dans leur enfance. La relation avec un narcissique n’est donc pas basée sur l’amour, mais sur l’activation de vieilles douleurs. Au cours d’une retraite, on apprend à comprendre son propre trauma bonding et à éviter qu’il ne se reproduise.

5. La codépendence

La codépendance est un concept psychologique qui fait référence à un modèle de relation dans lequel une personne développe un sens excessif de la responsabilité pour le bien-être d’une autre, où elle ferait n’importe quoi pour aider l’autre personne et dirait rarement « non ». Cela se fait souvent au détriment de ses propres besoins et de son propre bien-être.

Les symptômes courants de la codépendance sont les suivants: difficulté à fixer des limites, sens excessif des responsabilités, peur du rejet, besoin constant d’affirmation, faible estime de soi, perfectionnisme, évitement des conflits, peur de la solitude, anxiété de séparation, …

La cause du comportement codépendant se trouve généralement dans l’enfance, en raison d’un manque de soutien émotionnel, d’une vie familiale dysfonctionnelle, d’un traumatisme.

6. Personne haute sensible / Empathe

Les personnes hautement sensibles (H.S.P.) sont des personnes qui sont plus fortement stimulées que la moyenne. Elles sont plus sensibles aux émotions, à la douleur, au plaisir et à d’autres expériences mentales et physiques. Elles sont plus sensibles aux sons et aux odeurs, ainsi qu’aux stimulations visuelles et tactiles, et semblent également absorber plus d’impressions parce qu’elles ne sont pas filtrées comme elles le sont chez les autres personnes. Les personnes H.S.P. ont tendance à être moins assertives (fixer des limites) et plus empathiques que la moyenne des gens. Parmi les nombreux talents des personnes H.S.P., citons : un sens aigu de la perception, beaucoup de connaissance de soi et de réflexion personnelle, une forte intuition, la capacité de comprendre et de sentir les autres, la capacité de voir les liens et la cohérence, la créativité, l’art, la profondeur, l’attention, un contact particulier avec la nature, les animaux, … Le fait d’être très sensible peut souvent apparaître comme une malédiction, mais vous pouvez en faire une bénédiction. Vous pouvez apprendre à gérer cela pendant les retraites et vous donner ce dont vous avez besoin en vous concentrant principalement sur les avantages.

Un empathe est une personne dotée d’une très forte empathie, c’est-à-dire de la capacité de s’identifier à la situation, aux sentiments, aux pensées et aux perceptions d’autrui. Il peut éprouver de l’empathie pour les autres, ce qui lui permet de comprendre leurs émotions et leur communication. Une forte empathie est un don, mais pour de nombreux empathes, cela ressemble parfois à une malédiction. Les personnes qui aiment voler l’énergie des autres exploitent la douceur des empathes. C’est pourquoi ces derniers sont souvent confrontés à un épuisement émotionnel. Il est conseillé d’apprendre que l’on n’est pas responsable du bien-être des autres. Être capable d’empathie avec les autres est une très belle qualité, mais il est important d’apprendre à ne pas trop s’impliquer, à ne pas prendre en charge les émotions de l’autre et à ne pas assumer la souffrance du monde entier.

Lors d’une retraite, on peut apprendre à mieux se protéger des stimuli extérieurs, à mieux poser ses limites, à mieux écouter son corps, à se sentir mieux dans sa peau et à vivre plus heureux.

7. La dépression / Le burnout

La dépression est un trouble de l’humeur caractérisé par un abattement sévère ou une perte de joie de vivre.

Pour la personne déprimée, il est très important d’avoir autour d’elle des personnes qui ne condamnent pas ces pensées négatives, qui sont patientes. Au cours d’une retraite, on s’attache également à faire comprendre à la personne qu’elle a le droit de ressentir ce qu’elle ressent aujourd’hui. Des outils sont également fournis pour remettre sa vie sur les rails.

Le burn-out est un état causé par une surcharge du système dans lequel une personne est émotionnellement et physiquement épuisée et ne peut plus faire grand-chose. Cela se manifeste souvent par des plaintes telles que: fatigue, épuisement, manque d’énergie, difficultés de concentration, oublis, sommeil agité, irritabilité (rapidement en colère ou irritable), incapacité à supporter la foule/le bruit, émotivité (par exemple, pleurer facilement), rumination, agitation …

Un burnout vous arrive pour vous indiquer qu’il y a quelque chose dans votre vie qui nécessite un ajustement ou un changement. Au cours d’une retraite, il est particulièrement important de découvrir les facteurs de stress qui étaient présents depuis longtemps et qui ont donc causé le burnout, et d’apprendre à choisir une vie totalement nouvelle.

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