Thèmes des retraites
- Réduire le stress / Profiter plus de la vie
- Le traumatisme
- Le syndrome de la victime narcissique
- Lien traumatique
- La codépendance
- Personne de haute sensibilité / Empathe
- Dépression / Burnout
1. Réduire le stress / Profiter plus de la vie
Ensemble, nous découvrons ce qui provoque des troubles en vous. Au cours d’une retraite, vous apprendrez différentes formes d’entraînement mental : prendre conscience des pensées que vous pensez, transformer les pensées limitantes, développer une plus grande confiance en soi, faire taire le critique intérieur, désapprendre le perfectionnisme, manifester la vie que vous voulez…
Apprendre ce que signifie l’amour : apprendre l’amour inconditionnel de soi, reconnaître vos valeurs intérieures sans confirmation extérieure, grandir vers l’acceptation de soi, apprendre comment vos relations peuvent faire de la place à la croissance. Apprendre à agir à partir de la plénitude intérieure plutôt qu’à partir du manque.
La véritable transformation et le véritable amour commencent lorsque vous réalisez que vous êtes la source première de votre propre amour. L’amour n’est pas une destination finale, c’est un entraînement quotidien.
2. Le traumatisme
Le traumatisme n’est pas un événement, c’est la réaction de votre système nerveux à un événement choquant ou à une expérience négative (Peter Levine). On ne peut pas traiter un traumatisme, mais on peut guérir la régulation perturbée du système nerveux autonome (Jan Bommerez). Les traumatismes déconnectent les gens de leur corps. C’est pourquoi nous faisons des exercices axés sur le corps qui vous permettent de sentir, de vous ancrer, de vous centrer et de vous orienter à nouveau. Vous apprenez des exercices qui activent et stimulent le nerf vague afin de calmer le système nerveux et de favoriser la relaxation. Après des années de « survie », vous apprenez à revenir à votre propre corps en guérissant votre système surchargé.
Signes pouvant indiquer un traumatisme:
- Vous attirez souvent les accidents ou les drames.
- Vous avez tendance à plaire aux gens pour obtenir de l’amour.
- Souvent, vous ne reconnaissez pas les signaux d’alarme et vous vous engagez dans des relations qui ne sont pas bonnes pour vous.
- Anxiété de séparation.
- Anxiété de l’attachement.
- Vous restez bloqué dans votre vie, vous n’arrivez pas à réaliser ce que vous voulez.
- Manque d’énergie chronique, fatigue.
- Agitation, nervosité sans raison apparente.
- Vous êtes sujet aux addictions.
- …
3. Syndrome de la victime narcissique
Les personnes qui ont longtemps été maltraitées et manipulées par quelqu’un souffrant d’un trouble de la personnalité antisociale (narcissique/sociopathe/psychopathe) sont souvent qualifiées de « personnes qui se posent en victimes ». Dans de nombreux cas, il s’agit cependant de personnes remarquablement talentueuses, intelligentes et belles, dont le charme particulier en fait des cibles idéales pour ces manipulateurs. Elles sont souvent tombées dans le piège d’un narcissist caché, qui projette une image totalement différente et aimante au monde extérieur. À cause de cela, et en partie à cause de mensonges et de campagnes de diffamation, elles se retrouvent isolées parce que personne ne les croit.
Une telle relation peut donc être très destructrice et donner à la victime le sentiment qu’il ne reste plus rien d’elle et qu’elle est seule au monde. D’un autre côté, le narcissist est aussi une victime, qui porte la même douleur (la douleur du rejet) que sa proie, et tous deux reflètent un traumatisme similaire l’un envers l’autre. Si vous laissez un narcissique entrer dans votre vie, vous entrez dans une fréquence qui résonne avec une partie de vous-même qui est encore inconsciente. Tant que vous ne voyez pas cette partie de vous-même et que vous ne la traitez pas, vous continuerez à attirer des personnes qui dépassent vos limites.
Les termes « agresseur – victime » ne sont donc pas tout à fait corrects, car on n’attire pas un narcissique pour l’aimer, mais pour apprendre à s’aimer soi-même. On peut donc le considérer comme un « mentor » plutôt que de se concentrer uniquement sur son comportement destructeur.
Les troubles fréquents après un abus narcissique sont : troubles anxieux, dépression, épuisement, faible estime de soi, autocritique, peur de faire confiance à quelqu’un, solitude, troubles de la concentration, troubles alimentaires, troubles du sommeil, crise d’identité, etc. Après une grave trahison, non seulement votre confiance a été violée, mais aussi votre sentiment d’identité. Souvent, vous ne savez plus qui vous êtes, ce que vous voulez et ce en quoi vous croyez.
Bien que les victimes soient profondément blessées par le narcissique, beaucoup d’entre elles ne parviennent toujours pas à se détacher de lui (voir « attachement traumatique/codépendance »). Elles ne peuvent imaginer qu’une personne dans laquelle elles ont tant investi puisse les traiter aussi mal. Elles ruminent beaucoup, doutent d’elles-mêmes et ont le sentiment qu’elles auraient dû donner encore plus. Ce n’est bien sûr pas vrai. Rien ne justifie la violence/les abus, même pas un traumatisme !
Il est bien sûr important d’apprendre à reconnaître sa propre responsabilité dans une relation toxique. Tout arrive pour une raison. Vous pouvez considérer une relation toxique comme une leçon qui vous permet de découvrir vos propres côtés sombres et de mieux vous comprendre.
Au cours de cette retraite, vous apprendrez à approfondir ces leçons. En découvrant vos propres côtés sombres et en leur donnant une raison d’être, vous pouvez transformer cette obscurité en force. Vous pouvez ainsi transformer votre ancienne douleur et vous libérer.
Vous apprendrez, entre autres, à reconnaître vos propres besoins non satisfaits, à identifier les signaux d’alarme pour ne pas retomber dans le piège, à identifier vos limites, à utiliser à nouveau votre propre force et votre créativité pour vous-même… Vous recevrez de l’aide pour renouer avec votre véritable moi. La version belle et forte de vous-même, enfouie sous le choc, la confusion et la douleur, pourra alors se révéler petit à petit.
4. Lien traumatique
Un « lien traumatique » ou « attachement traumatique » est un lien profondément enraciné qu’une victime d’abus peut avoir avec son agresseur . L’attachement émotionnel de la victime est au cœur de ce phénomène. Dans le cas d’un lien traumatique, on tombe généralement amoureux immédiatement. Pendant cette période, l’agresseur fait tout pour donner l’impression qu’il s’agit d’une prédestination, qu’il ou elle est votre âme sœur, que vous êtes faits l’un pour l’autre… (« love bombing »).
Ne vous jugez pas si vous êtes tombé dans un tel piège. Ces agresseurs sont souvent des menteurs professionnels, qui ont été formés pendant des années à tromper et à manipuler les gens de la manière la plus discrète possible. Et vous n’avez pas pu le voir, non pas parce que vous êtes faible, mais à cause de vos propres blessures. Les narcissiques analysent vos besoins, vos insécurités et vos blessures intérieures et s’en servent comme point d’entrée.
Tant que vous ne contrôlez pas et ne protégez pas votre propre lumière, vous permettez à quelqu’un d’autre de se nourrir de votre lumière. Il vaut donc mieux consacrer votre énergie à guérir votre blessure intérieure, plutôt que d’être en colère contre vous-même et d’éprouver du ressentiment envers celui qui vous a fait du mal.
Les personnes souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique complexe sont plus susceptibles de développer un attachement traumatique. Cela s’explique principalement par le fait qu’elles se sont attachées (pendant leur enfance) à l’insécurité (« attachement insécurisant »). Elles attirent souvent des partenaires très perturbés sur le plan émotionnel, incapables d’aimer et émotionnellement inaccessibles. Inconsciemment, elles essaient de « réparer » ce partenaire en le/la couvrant d’amour, afin qu’il/elle puisse un jour leur donner l’amour qui leur a manqué pendant leur enfance. La relation avec un narcissique n’est donc pas basée sur l’amour, mais sur la réactivation d’une vieille douleur .
Au cours d’une retraite, vous apprenez à comprendre votre propre attachement traumatique et à éviter qu’il ne se reproduise.
5. Codépendance
La codépendance est un concept psychologique qui fait référence à un schéma relationnel dans lequel une personne développe un sentiment excessif de responsabilité envers le bien-être d’une autre personne, au point de tout faire pour l’aider et de rarement dire « non ». Cela se fait souvent au détriment de ses propres besoins et de son propre bien-être.
Les symptômes courants de la codépendance sont les suivants : difficulté à fixer des limites, sentiment excessif de responsabilité, peur du rejet, besoin constant de confirmation, faible estime de soi, perfectionnisme, évitement des conflits, peur de la solitude, peur de l’abandon, etc.
La cause du comportement codépendant se trouve généralement dans l’enfance, en raison d’un manque de soutien émotionnel, d’une vie familiale dysfonctionnelle ou d’un traumatisme lié au développement.
Le narcissisme et la codépendance sont donc en fait de même vibration.
Tous les deux sont des mécanismes de survie liés à des traumatismes et sont des pôles qui s’attirent.
6. Personne haute sensible / Empathe
Les personnes hautement sensibles (H.S.P.) sont des personnes qui sont plus fortement stimulées que la moyenne. Elles sont plus sensibles aux émotions, à la douleur, au plaisir et à d’autres expériences mentales et physiques. Elles sont plus sensibles aux sons et aux odeurs, ainsi qu’aux stimulations visuelles et tactiles, et semblent également absorber plus d’impressions parce qu’elles ne sont pas filtrées comme elles le sont chez les autres personnes. Les personnes H.S.P. ont tendance à être moins assertives (fixer des limites) et plus empathiques que la moyenne des gens. Parmi les nombreux talents des personnes H.S.P., citons : un sens aigu de la perception, beaucoup de connaissance de soi et de réflexion personnelle, une forte intuition, la capacité de comprendre et de sentir les autres, la capacité de voir les liens et la cohérence, la créativité, l’art, la profondeur, l’attention, un contact particulier avec la nature, les animaux, … Le fait d’être très sensible peut souvent apparaître comme une malédiction, mais vous pouvez en faire une bénédiction. Vous pouvez apprendre à gérer cela pendant les retraites et vous donner ce dont vous avez besoin en vous concentrant principalement sur les avantages.
Un empathe est une personne dotée d’une très forte empathie, c’est-à-dire de la capacité de s’identifier à la situation, aux sentiments, aux pensées et aux perceptions d’autrui. Il peut éprouver de l’empathie pour les autres, ce qui lui permet de comprendre leurs émotions et leur communication. Une forte empathie est un don, mais pour de nombreux empathes, cela ressemble parfois à une malédiction. Les personnes qui aiment voler l’énergie des autres exploitent la douceur des empathes. C’est pourquoi ces derniers sont souvent confrontés à un épuisement émotionnel. Il est conseillé d’apprendre que l’on n’est pas responsable du bien-être des autres. Être capable d’empathie avec les autres est une très belle qualité, mais il est important d’apprendre à ne pas trop s’impliquer, à ne pas prendre en charge les émotions de l’autre et à ne pas assumer la souffrance du monde entier.
Lors d’une retraite, on peut apprendre à mieux se protéger des stimuli extérieurs, à mieux poser ses limites, à mieux écouter son corps, à se sentir mieux dans sa peau et à vivre plus heureux.
7. La dépression / Le burnout
La dépression est un trouble de l’humeur caractérisé par un abattement sévère ou une perte de joie de vivre.
Pour la personne déprimée, il est très important d’avoir autour d’elle des personnes qui ne condamnent pas ces pensées négatives, qui sont patientes. Au cours d’une retraite, on s’attache également à faire comprendre à la personne qu’elle a le droit de ressentir ce qu’elle ressent aujourd’hui. Des outils sont également fournis pour remettre sa vie sur les rails.
Le burn-out est un état causé par une surcharge du système dans lequel une personne est émotionnellement et physiquement épuisée et ne peut plus faire grand-chose. Cela se manifeste souvent par des plaintes telles que: fatigue, épuisement, manque d’énergie, difficultés de concentration, oublis, sommeil agité, irritabilité (rapidement en colère ou irritable), incapacité à supporter la foule/le bruit, émotivité (par exemple, pleurer facilement), rumination, agitation …
Un burnout vous arrive pour vous indiquer qu’il y a quelque chose dans votre vie qui nécessite un ajustement ou un changement. Au cours d’une retraite, il est particulièrement important de découvrir les facteurs de stress qui étaient présents depuis longtemps et qui ont donc causé le burnout, et d’apprendre à choisir une vie totalement nouvelle.